Voici mon article « Musubi, la Japanese Connexion » dans le numéro de Yashima #19 – Mars 2023

Faire connexion

« Je ne suis pas un homme, je suis l’Univers en personne. » Cette déclaration d’Ueshiba Morihei peut paraitre quelque peu énigmatique. Kisshōmaru, son fils et second dōshu, reconnaissait lui-même que les propos du fondateur de l’aïkido étaient parfois difficiles à saisir : « Les assertions du Fondateur, souvent exprimées dans un style ésotérique qui lui était personnel, n’ont pas toujours une signification très claire. » C’est encore plus obscur pour des pratiquants occidentaux qui ne possèdent pas l’arrière-plan culturel des Japonais. La notion de musubi (結び) peut nous aider dans notre compréhension de la pensée d’Ō Sensei et donc dans notre pratique de l’aïkido.

En toute première approche, musubi signifie simplement : nœud, union, connexion. Le verbe associé, musubu (結ぶ), signifie logiquement : attacher, nouer, lier ou relier. Au-delà de sa signification purement matérielle, l’image du nœud est souvent utilisée dans toutes les civilisations dans de nombreuses métaphores. On parle ainsi de nœud de communications, nouer des relations, avoir un nœud dans la gorge, des muscles noués, etc. Mais les mots japonais possèdent souvent plusieurs niveaux de sens. Ainsi, dans le shintō, la notion de musubi prend une signification plus globale : « l’esprit de naissance et de devenir ». Cette notion est si essentielle que le Kojiki (premier écrit japonais connu datant de 712) cite, dès sa première phrase, le nom des trois premiers dieux dont deux contiennent le mot musubi : Amenominakanushi no Kami, Takamimusubi no Kami, Kamimusubi no Kami (les débats sur la lecture de musubi ne seront pas évoqués ici). Ueshiba Morihei évoquait souvent dans ces propos le nom de ces trois dieux. Ces exemples montrent que le mot musubi peut avoir différents niveaux de sens : matériel, physique, métaphorique, symbolique, spirituel et que des circulations sont possibles entre ces différents niveaux. Pour faire un parallèle avec l’Occident, rappelons qu’une des étymologies possibles du mot religion est le mot latin religare signifiant relier.

Mircea Eliade, historien des religions, synthétise cette signification globale du nœud et du lien : « on pourrait dire que leur rôle est d’agencer toute unité vivante, aussi bien le Cosmos que l’homme ». C’est dans cette perspective que se situe Ōsensei. Nous voilà bien loin d’une simple signification matérielle fusse-t-elle martiale.

Ōmoto-kyō

Tout pratiquant d’aïkido (qui peut être une pratiquante, évidemment) un peu curieux, même débutant, découvre rapidement que Ueshiba Morihei a construit sa discipline sur deux piliers fondamentaux : le premier, martial avec Takeda Sōkaku (1859-1943) et le second, spirituel avec Deguchi Onisaburō (1871-1948). C’est le second qui nous intéresse ici.

À 16 ans, Kirimura Nao est adoptée par le couple Deguchi. Elle s’appellera dorénavant Deguchi Nao (1838-1918). Elle se marie, met au monde 11 enfants et devient veuve en 1887. En 1892, elle expérimente ses premières possessions spontanées. Elles sont provoquées par un kami qui lui dicte des messages. Pour ce type d’état de conscience altéré, les Japonais utilisent le mot de kamigakari : (être) pris par une divinité. Le corps humain devient le réceptacle du kami. Deguchi Nao, médium, permet la communication (musubi) entre différents mondes.

Ueda Kisaburō – lors d’une ascèse d’une semaine au mont Takakuma en 1898 – vit une expérience d’extase (littéralement : hors du corps) où son esprit voyage à travers trois mondes : le monde visible, le monde invisible et le monde des divinités. Les deux médiums se rencontrent en 1899 et décident d’unir leurs efforts pour créer un nouveau mouvement religieux qui, plus tard, portera le nom d’Ōmoto. Ueda Kisaburô change ensuite son nom en Deguchi Onisaburō en épousant Deguchi Sumiko, la 5e fille de Nao.

Ōmoto-kyō est, au Japon, une « nouvelle religion ». Cette expression est utilisée par les universitaires après la Seconde Guerre mondiale pour catégoriser de nombreux groupes religieux minoritaires qui apparaissent à partir de l’ère Meiji (1868). On retrouve dans Ōmoto (大本), le kanji 本 qui se lit hon ou moto et qui signifie : source, origine. On le retrouve dans Japon 日本 (nihon) : pays du Soleil-levant (origine du soleil), mais également en aïkido dans kihon (基本) : bases, fondements, les principes sur lesquels s’appuient les techniques pour exister. À sa création, le mouvement Ōmoto, est millénariste : ses adeptes croient que le monde actuel arrive à sa fin et qu’un nouveau monde va advenir.

Le mouvement s’oriente rapidement vers un syncrétisme résumé par la formule : bankyō dōkon (万教同根) « toutes les religions, mais une seule origine » d’où le nom Ōmoto : la grande origine, la source primordiale. À la fin du 19e siècle, l’idée est dans l’air du temps ; la théosophie va globalement dans la même direction, le premier parlement mondial des religions se déroule à Chicago en septembre 1893. Pour renforcer la dimension universaliste du mouvement, Deguchi Onisaburō promeut l’utilisation de l’espéranto créé en 1887 : « Unu Dio, Unu Mondo, Unu Interlingvo » (Un Dieu, Un Monde, Une Interlangue).

Pourquoi avoir évoqué si longuement Ōmoto-kyō ? C’est que la conception du monde d’Ueshiba Morihei va être profondément modifiée après sa rencontre avec Deguchi Onisaburō en 1919. Elle va ensuite largement façonner la philosophie de l’aïkido. Une des idées maitresses est que tout est relié, interconnecté entre les différents niveaux, entre les différents mondes. Pour Ōsensei : « Toutes les choses de la création sont liées et interdépendantes. » Ce qui permet de les relier c’est la circulation du ki. Donc, tout est musubi puisqu’il n’y a qu’une source, une origine. Sa déclaration : « Je ne suis pas un homme, je suis l’Univers en personne » s’éclaire. Il ne fait pas de différence entre l’univers et lui. Comme il le déclare : « L’univers et le corps humain sont une même chose. » Mais pour parvenir à cette union, il faut travailler à faciliter les circulations, éliminer les blocages, c’est l’objectif de l’aïkido. « Le budō originel est l’étude qui permet à l’individu de se relier à tout » dixit Ōsensei.

Faut-il être adepte d’Ōmoto pour pratiquer l’aïkido ?

La relation très intime entre la doctrine d’Ōmoto-kyō et la pensée d’Ōsensei soulève une question : faut-il être adepte d’Ōmoto pour pratiquer l’aïkido ? Question pas si facile. Quand en 1955, Morihei et son fils Kisshōmaru font le choix de rendre publique la discipline aïkido, ils savent que cet arrière-plan spécifiquement japonais ne peut pas être mis en avant. Ōsensei rappelait : « Beaucoup de gens ont du dégoût pour tout ce qui ressemble à une expérience religieuse. » Mais en supprimant cette référence, le risque est de voir l’aïkido devenir une discipline trop portée sur la forme, sur l’aspect physique et perdre sa dimension spirituelle. La notion de musubi peut nous relier (c’est le cas de le dire) à l’essence de l’aïkido. Pour Ōsensei, une seule origine régit les principes universels du cosmos. Ils peuvent, dans d’autres cultures, s’exprimer sous d’autres formes, mais c’est toujours la même source : « quelle que soit la méthode ascétique utilisée […] les gens qui exercent leur esprit et leur corps énergétique progressent en respectant les principes respectifs de chaque religion. » Pour exprimer la même idée, Victor Hugo utilisait une image parlante : « Changez vos feuilles, gardez vos racines ». Quelles « feuilles » issues de notre culture occidentale pourrions-nous utiliser ? La pensée d’Ōsensei s’oppose totalement au dualisme occidental (Platon, Christianisme, Descartes, etc.) et au mécanicisme (L’Homme Machine de Julien Offray de La Mettrie). Mais à côtés de ces courants de pensée, il ne faudrait pas oublier qu’en Occident, d’autres courants se sont développés plus en phase avec les pensées extrême-orientales. En voici, rapidement, quelques exemples en Grèce antique et dans la science moderne. Pour les stoïciens, le principe fondamental est de se conformer aux règles de la nature. Diogène Laërce cite Zénon : « la fin est de vivre conformément à la nature » .  Sénèque écrit également : « Il faut en effet prendre la nature comme guide […] » . Sur le site web de l’Aïkikaï, l’objectif de l’aïkido est exprimé pratiquement avec les mêmes termes : « […] améliorer notre capacité à s’harmoniser avec les lois de la nature. » Spinoza pose : Deus sive Natura (en latin : « Dieu ou la Nature »), que l’on peut aussi exprimer par : il n’y a pas de différence entre Dieu et la nature. Dans le domaine des sciences et beaucoup plus proche de nous, Hubert Reeves déclare : « Nous sommes tous des poussières d’étoiles ». Propos très proche de ceux de Ōsensei, mais dans un contexte différent. Dans les neurosciences Antonio R. Damasio démontre que le cerveau et le corps interagissent en permanence par les émotions. Pour Alain Aspect – colauréat du prix Nobel de physique 2022 – deux particules (ou groupes de particules) forment un système lié, et présentent des états quantiques dépendant l’un de l’autre quelle que soit la distance qui les sépare (intrication quantique).

Les exemples pourraient être multipliés. La réponse à la question « faut-il être adepte d’Ōmoto pour pratiquer l’aïkido ? » est donc non, ce n’est pas une obligation. La culture occidentale possède assez de principes auxquels peut s’accorder l’aïkido, même si cela n’empêche pas de s’ouvrir à d’autres cultures (c’est même conseillé). À partir de ces principes choisis par chaque individu, il faut se construire une représentation du monde dans laquelle l’aïkido va s’intégrer (ou l’inverse). Comme l’indiquait Ōsensei « Modifiez votre perception de l’univers ».

Qu’en tirer pour la pratique ?

Faire musubi

En aïkido, il n’existe rien hors la pratique. Les mots semblent donc assez vains pour décrire l’expérience vécue pendant un cours. Ueshiba Morihei en a même fait un poème :

Ai-Ki ne peut se résumer
En écrits ou paroles
Sans dissertation inutile,
La compréhension viendra de la pratique.

Il est donc impossible d’expliquer comment faire musubi. Voici pourtant quelques pistes destinées à susciter des ébauches de réflexion qu’il faudra ensuite expérimenter sur le tapis.

On l’aura compris la notion de musubi est fondamentale en aïkido. « Le cœur de l’aïkido est musubi. » écrit Saotome Mitsugi. Il poursuit : « musubi signifie la capacité de se fondre physiquement et mentalement dans le mouvement et l’énergie du partenaire. Musubi est l’étude de la bonne communication. » Communication, pas contact. Si vous branchez un appareil électrique dans une prise secteur, ce n’est qu’un contact physique. Il faut appuyer sur un interrupteur pour que « le courant circule », pour que le contact devienne une connexion permettant la communication. Comment passer d’une pratique physique de contact (typique du travail des débutants) à une communication avec l’autre ? Un des objectifs de la pratique étant « l’unification de l’esprit et du corps », il faut intégrer une dimension mentale. Pour plus de facilité, graduons cette intégration : d’abord par rapport à soi, ensuite par rapport au partenaire et enfin de façon plus globale.

Connexion par rapport à soi

Un des objectifs bien connu à développer pour les pratiquants est l’unité du corps. Cela s’exprime par : « le centrage, l’alignement, les lignes de force, la coordination entre le haut et le bas du corps. » Ce travail peut commencer dès le taisō. Pour ajouter une dimension mentale, il est possible de prendre conscience, de porter son attention sur le fonctionnement de son propre corps, sur l’organisation du mouvement. Cela passe par un minimum de connaissances anatomiques ou de perceptions : comment mes jambes sont reliées (musubi) à mon corps, comment mon bras est relié au buste, (articulation, degrés de liberté, muscles, tendons, ligaments, fascias, etc.) ? Quelle conscience ai-je de mon mouvement quand je bouge ?

À titre personnel, je ne crois pas au ki comme phénomène physique, objectif et mesurable, par contre en tant que concept intégrateur de nombreuses autres dimensions : musculaire, neurologique psychologique, relationnelle, etc. c’est un modèle puissant et efficace. Le ki est, en fait, un modèle mental du fonctionnement du monde, mais il est tellement global qu’il est possible de lui faire dire un peu n’importe quoi. J’utilise plutôt « l’idée d’extension », plus simple à mettre en pratique pour les pratiquants. « Idée » signifie qu’il s’agit d’une image mentale de l’extension, pas forcément d’une extension mécanique. L’idée d’extension permet de relier mentalement les différentes parties du corps, car c’est la totalité du corps qu’il faut sans arrêt mobiliser, pas uniquement le bras, ou un une jambe. L’idée d’extension (l’intention et sa visualisation) est un support de l’unification. Elle permet de mobiliser certaines chaines musculaires. Ce qu’il faut éviter absolument, c’est être en pilote automatique, que le mental soit occupé par autre chose que ce qu’on est en train de faire. Une idée proche de la notion de mindfulness. On pense à ce qu’on fait. On fait ce à quoi on pense. L’idée d’extension doit être conservée même quand un bras est en flexion. Par exemple, Uke sur l’entrée de ikkyō omote.

Lorsqu’on utilise le bokken, on entend souvent dire qu’il doit être une extension du corps physique. Une étude scientifique récente (2018) démontre que c’est effectivement ce qui se passe. Notre cerveau possède la capacité d’« incorporer » l’ensemble d’un outil tenu en main comme s’il faisait partie de notre propre corps. Notre cerveau l’intègre comme un organe des sens à part entière. Là aussi, l’idée d’extension (mentale) doit être présente jusqu’à l’extrémité physique du bokken.

Toutes ces qualités de connexion physique et mentale par rapport à soi s’expriment par shisei. Ueshiba Morihei écrivait : « Une bonne position est le signe d’une grande justesse d’esprit. »

Connexion par rapport au partenaire

Il existe une dualité dans la notion de nœud. Le nœud de communication, par définition, laisse passer les informations. La raideur de l’épaule (tension, muscles noués) bloque la communication. Comme le pharmakon grec – en même temps remède et poison – le nœud peut permettre ou empêcher la connexion. D’où la célèbre injonction « Relâchez vos épaules. » Musubi ne concerne que la première acceptation.

Le principe de non-opposition, spécifique de l’aïkido, découle de musubi. Dans le cas d’une saisie, tout se passe comme si une articulation supplémentaire permettait de relier deux aïkidokas pour créer une entité à quatre jambes. Pour ne faire qu’un, il faut gérer les degrés de liberté de cette nouvelle articulation. Une perturbation (terme emprunté à la physique des ondes), même minime, au niveau des hanches de tori doit se transmettre à uke. Les bras ne sont alors que des transmetteurs. Ne faire qu’un avec le partenaire c’est aussi sortir d’un dualisme. Les deux partenaires sont deux entités en équilibre dynamique : on ne peut pas les séparer, elles sont complémentaires et dépendent l’une de l’autre.

Il y a très longtemps, un Sensei m’avait fait une remarque : « Il faut travailler à l’intérieur de la saisie ». J’ai mis des années à comprendre et surtout à pouvoir le réaliser. L’attention ne doit pas être focalisée sur la saisie (alors que c’est ce que nous indique les récepteurs sensoriels) ni physiquement c’est le partenaire que l’on souhaite contrôler, pas la saisie, ni mentalement (ne pas être « pris » par la saisie). Aujourd’hui, j’utilise l’expression de « décentrement mental ». On pourrait la traduire par une formule célèbre dans d’autres contextes : « Agir local, penser global ». Le local est représenté par la saisie, c’est la dimension physique. Le global, c’est la dimension mentale et elle ne doit pas être accaparée par la saisie.

Musubi implique une gestion dynamique de la relation avec uke, il n’y a donc pas de kata en aïkido (au sens de formes extrêmement formalisées toujours identiques). Ueshiba Morihei : « L’aïkido n’a pas de forme. Il n’a pas de forme parce qu’il est une étude de l’esprit. C’est une erreur de se laisser prendre par la forme. Agir ainsi ne peut que vous empêchez de répondre avec la flexibilité requise. »

Il existe un exercice spécifiquement destiné à développer musubi. Comme le précise Saotome Mitsugi : « Kokyu tanden hō (Seiza kokyu hō) est selon Ōsensei la pratique fondamentale du musubi. » La saisie ryote dori, la position seiza facilitent et concentrent l’attention sur le travail de l’abdomen (siège du tanden).

Connexion globale

Pour Ōsensei, au-delà de la connexion avec soi et avec le partenaire, il faut se connecter à l’univers entier : « Unissez-vous au ciel et à la terre. » Les modèles extrêmes orientaux de conception du monde peuvent être qualifiés de globaux ou d’holistiques. L’aïkido exprime les lois universelles du cosmos. Sa pratique est donc une étude de notre relation au cosmos. La pratique n’est pas limitée à l’espace du dōjō. Il faut peut-être chercher là une explication de l’importance pour Ōsensei du travail de la terre et de l’agriculture.  À chacun de trouver ses domaines d’extension.

Difficile, donc, de rester à un niveau purement mécanique de reproduction de mouvement. On passerait à côté du message profond de l’aïkido. Avec un tel contexte, la pratique ne peut être que très éloignée d’une pratique sportive. Mais comment intégrer ce contexte dans le parcours sur la voie ? C’est à l’enseignant en fonction de son niveau, de son parcours, de ses recherches, de l’intégrer.

Le temps consacré à mokusō en début et fin de cours peut être consacré à une attention plus globale. Dans l’exemple du bokken évoqué ci-dessus, l’idée d’extension doit maintenant dépasser son extrémité (idem pour un partenaire).

« Toujours, étude intense »

Difficile pour des débutants de mettre en œuvre musubi dans leur corps et dans leur relation à l’autre. Cela signifie-t-il qu’il ne faut pas en parler ? Mon pari d’enseignant est au contraire qu’il faut en parler, même aux débutants, pour qu’ils construisent une représentation mentale qui pourra accueillir les progrès physiques et techniques qu’ils feront.

Posez-vous la question : comme fonctionne la discipline ? Avez-vous un modèle capable d’expliquer pourquoi les techniques « marchent » ? C’est plus compliqué qu’il n’y parait. D’autant que, parfois, les techniques peuvent fonctionner pour de mauvaises raisons, un tori plus rapide qu’uke par exemple. Mais la rapidité ne nous intéresse pas en aïkido.  Il faut être capable « de se fondre physiquement et mentalement dans le mouvement et l’énergie du partenaire. » C’est le cœur de l’aïkido. L’idée de musubi doit donc être présente en permanence. L’étude de cette voie est sans fin. Comme le disait Ōsensei : « Toujours, étude intense ».

Avertissement

Une des grandes difficultés pour l’écriture de cet article aura été la contrainte de la longueur. Le lecteur (ou la lectrice) aura compris qu’il s’agissait là d’un sujet ouvrant de nombreuses portes et que seule la surface a été effleurée. Les mots clés suivants auraient pu, auraient dû être intégrés : Chinkon Kishin, Kannagara, Kototama, Nagare, In Yo, Misogi, Shobu Aïki, Takemusu Aïki, etc.

Les sources utilisées dans cet article sont disponibles sur mon site : https://aikido.rettel.com/musubi-ressources/